La Sciatique
QUELQUES CHIFFRES SUR LA SCIATIQUE
La sciatique, ou sciatalgie, est une douleur irradiante généralement depuis la fesse, qui descend le long du nerf sciatique. Bien qu’elle puisse être due à divers dérangements mécaniques sur le trajet du nerf, dans la plupart des cas (85%) elle est associée à une compression de celui-ci à la sortie du canal lombaire, en rapport avec un désordre discal. À ce jour la sciatique est plus fréquente entre 40 et 50 ans, et certaines études estiment que 40% de la population est ou sera touchée.
ANATOMIE DU NERF SCIATIQUE
À la sortie de la colonne vertébrale, plusieurs racines nerveuses (L4 L5 S1 S2) fusionnent pour former l’origine du nerf sciatique. Par conséquent, les dérangements vertébraux et/ou discaux en relation avec une douleur sciatique, sont souvent proches des vertèbres L3-L4-L5-S1. De ce fait le conflit sur le nerf est souvent de type compressif par le disque, ou par les remaniements osseux d’une ou plusieurs vertèbres (arthrose), ou enfin une inflammation locale des tissus mous. Par ailleurs, les autres principaux sites de compression du nerf sciatique sont la fesse, et la partie postéro-externe du genou, où l’état de tension des muscles peut directement nuire au nerf sciatique.
LA DOULEUR
D’apparition brutale ou progressive, la douleur est typiquement forte a type de coup de couteau dans la région fessière mais peut aussi bruler sur le côté de la cuisse, en fonction de la racine nerveuse touchée. Enfin, elle est le plus souvent unilatérale et accompagnée d’une douleur lombaire basse ou du bassin, dans les nombreux cas ou elle est dûe à un problème de la région lombaire.
SYNDROME DU MUSCLE PIRIFORME
Cas particulier de sciatique, les études tendent à le révéler plus fréquent qu’on ne le pense. Ainsi, le muscle piriforme hyper-tendu, situé dans la région de la fesse, comprimerait dans ce cas le nerf sciatique et provoquerait des douleurs typiques dans le cadran externe de la fesse. Aussi, cette douleur est plus ou moins accompagnée d’irradiations descendant dans la cuisse, en fonction de l’intensité de la douleur. Par ailleurs, une position assise prolongée est souvent un facteur aggravant de la douleur, typique du syndrome piriformien.
Certaines sciatiques peuvent être associées à des blessures musculaires des ischio-jambiers (arrière-cuisse), une fin de grossesse difficile avec prise de poids importante (compression des racines nerveuses), ou après l’accouchement en raison d’une position lithologique tenue très longtemps dans certains cas.
TRAITEMENTS
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Pour traiter une sciatique, l’ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s’agit donc de découvrir la zone où le nerf sciatique est comprimé ou irrité.
Grâce à ses connaissances en anatomie, lorsque le patient décrit ses douleurs, ainsi que les circonstances de survenue, l’ostéopathe peut aisément identifier une ou plusieurs causes. Il peut également se baser sur les examens complémentaires qu’a pu effectuer le patient, ou sur des tests cliniques. L’ostéopathe procèdera à un examen global et local (lombaires, bassin, viscéral,…) de son patient.
Il identifiera ainsi des dysfonctions ostéopathiques (articulaires, ligamentaires, musculaires ou viscérales).
Son traitement portera sur la libération des zones de compression/irritation situées aussi bien à l’origine du nerf, que sur l’ensemble des structures susceptibles de le comprimer sur son trajet. Il exercera les corrections nécessaires, en adaptant évidemment ses techniques en fonction du patient (âge, antécédents, présence d’une hernie, etc.).
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Pour traiter une sciatique, l’ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s’agit donc de découvrir la zone où le nerf sciatique est comprimé ou irrité.
Grâce à ses connaissances en anatomie, lorsque le patient décrit ses douleurs, ainsi que les circonstances de survenue, l’ostéopathe peut aisément identifier une ou plusieurs causes. Il peut également se baser sur les examens complémentaires qu’a pu effectuer le patient, ou sur des tests cliniques. L’ostéopathe procèdera à un examen global et local (lombaires, bassin, viscéral,…) de son patient.
Il identifiera ainsi des dysfonctions ostéopathiques (articulaires, ligamentaires, musculaires ou viscérales).
Son traitement portera sur la libération des zones de compression/irritation situées aussi bien à l’origine du nerf, que sur l’ensemble des structures susceptibles de le comprimer sur son trajet. Il exercera les corrections nécessaires, en adaptant évidemment ses techniques en fonction du patient (âge, antécédents, présence d’une hernie, etc.).